
C’est contre cette nouvelle attaque que les ouvriers de l’usine Renault de Cléon, en Normandie, s’étaient mis en grève le 5 janvier, à l’appel de la CGT, bloquant un rond-point entre 4h et 9h30. En effet, le nouvel accord de compétitivité promet une dégradation toujours plus importante des conditions de travail pour l’ensemble des sites de la multinationale française. Pourtant, à Cléon comme ailleurs,la précarité est déjà largement la règle à Renault, qui compte 30000 travailleurs et près de 10 000 intérimaires. Le site normand, spécialisé dans la production des boîtes de vitesse et de moteurs, compte à lui seul1800 intérimaireset 150 CDD sur un effectif de 5000 travailleurs, soit plus de 30% de précaires. Dans le secteur de l’assemblage, où les postes sont les plus durs et les cadences infernales, les chiffres de la précarité sont particulièrement alarmants avec plus de 90% d’intérimaires. Nous avons interviewé William Audoux, secrétaire du syndicat CGT Renault Cléon.
Source: À Renault, la CFDT valide le nouvel accord antisocial, pour toujours plus de flexibilité et de précarité





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