vendredi 13 janvier 2017

» Syrie, une victime de plus : la crédibilité médiatique, par Jean-François Kahn

Illustration. Ici, un homme agite un drapeau syrien alors que des membres de l'opposition sont évacués d'Alep dans un convoi - CHINE NOUVELLE/SIPA



Aussi respectable et même juste soit-elle, une cause justifie-t-elle que, pour la défendre, on abolisse le réel à partir du moment où il devient dérangeant, jusqu’à se construire un monde complètement imaginaire ?
Cette remarque vaut même pour les cas limites. Ainsi, il ne fait pas de doute que tout démocrate se devait, pendant la guerre d’Espagne, de se ranger aux côtés des Républicains contre le camp fascisto-franquiste. Pour autant, fallait-il s’interdire, surtout si on était journaliste, de rapporter les terribles exactions anticléricales commises par les anarchistes ou la façon dont les communistes – héroïques par ailleurs – liquidèrent, sur l’ordre de Moscou, des militants antistaliniens ?
Suite:  Syrie, une victime de plus : la crédibilité médiatique, par Jean-François Kahn

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